𝐋𝐞 𝐂𝐒𝐄 - 𝐚𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐦𝐚𝐣𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐮 𝐛𝐢𝐞𝐧-ê𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐚𝐛𝐨𝐫𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬
CSE : Le Comité Social et Economique, le nouveau Comité d’Entreprise, plus précisément la fusion entre CE, CHSCT, IRP et DP au 1er janvier 2020.
Les règles de bases évoluent : toute entreprise d'au moins 11 salariés doit mettre en place un CSE. Il est présidé par l'employeur. Il a des attributions économiques, sociales et culturelles. Pour exercer ses missions, le représentant du personnel et syndical dispose d'heures de délégation. Le CSE assure l'expression collective des salariés. Il permet la prise en compte de leurs intérêts dans les décisions relatives à la vie dans l'entreprise (gestion et évolution économique et financière, organisation du travail, formation professionnelle, techniques de production, santé et sécurité dans l'entreprise, propositions, droit d’alerte, ...)
Le CSE est doté d'un budget de fonctionnement (0,2% de la masse salariale) et d’un budget pour les activités sociales et culturelles (ASC), ce dernier est fixé en fonction des accords entreprises et librement négociable (0,8% en moyenne 2018).
Un budget de fonctionnement, ainsi qu’un budget social et culturel qui peuvent rapidement être conséquent et qui se doivent d’être utilisé au mieux pour répondre aux attentes/besoins du maximum de salarié.
Exemple : Pour une masse salariale de 1M€ (25 salariés), soit 8 000 €, environ 350€ par salarié (qui peut être boosté par un transfert des frais de fonctionnement à la hauteur de 10%). Ce budget libre d’utilisation a souvent les mêmes vocations :
- Budget rentrée des classes
- Budget Noël
- Offre voyage
- Offre culturelle (cinéma, piscine,…)
Des offres parfois restreintes, dû au simple fait que les membres du CSE sont tout simplement des salariés élus, plein de bonne volonté, mais qui ne sont pas formés pour répondre à ce casse-tête :
- Qu’ont besoin les salariés ? Attentes et besoin
- Vais-je réussir à satisfaire le maximum de salarié ?
- Quelles démarches ?
Mais que recherche t’on réellement en 2020 ?
Quelles sont les tendances à anticiper ?
Les entreprises où il fait bon vivre sont depuis quelques années les mêmes (Decathlon,…) où, outre la partie management/responsabilité/développement des compétences sont des acteurs forts, c’est la convivialité, l’écoute et le respect mutuel qui sont les drivers favorisant le bien-être au travail et donc l’envie et le plaisir de s’investir pour son entreprise. Le CSE est au cœur de l’entreprise pour développer avec ses moyens ces 3 aspects.
Voici des tendances de 2020 de consommation, résultat d’un rapport établi et partagé par Deloitte*:
· Tendance Nº 2 – Santé, bien-être et responsabilité, nouvelles bases de la fidélité envers une marque. Les liens émotionnels avec les marques nationales sont susceptibles de diminuer, car le consommateur, d'une part, est de moins en moins satisfait de la valeur présumée des grandes entreprises et, d'autre part, donne de plus en plus d'importance à sa santé personnelle, à l'environnement et à l'impact social.